14 mai 2009
Professeur Xabounet
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Vous comprendrez peut-être pourquoi...
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A l’aube du troisième millénaire l’humanité fit l’objet d’une mutation inattendue. Personne ne pu établir précisément d’où était venu ce phénomène de métamorphose étrange qui envahit subitement le monde. La pollution, l’effet de serre, les OGM, la game-boy, les Bandes Dessinées ou tout simplement l’évolution de l’espèce ne sont que des théories qui ne changèrent rien à la situation, à cette nouvelle réalité bien présente, l’ère des Mutants était vraiment arrivée.
Les gouvernements de toutes les nations prirent rapidement conscience de cette transformation qui touchait un nombre grandissant de leurs populations. Il fallait faire quelque chose, on ne pouvait pas rester comme ça à regarder l’espèce évoluer sans bouger. D’autant que les « non mutants » refusaient d’accepter ce changement surnaturel qui les effrayait. Les manifestations à l’encontre de ce bouleversement biologique étaient de plus en plus fréquentes et finissaient systématiquement en émeutes d’une extrême violence.
La décision fut unanime, il fallait isoler les Mutants et les placer dans des centres spécialisés où ils apprendraient à oublier et effacer leurs différences. Au pire, pour les cas jugés irréversibles, on pourrait tout simplement les y oublier, voir même de les y effacer.
On créa alors une E.C.O.L.E., un établissement regroupant les Mutants dans des pièces rectangulaires austères uniquement équipées de nombreux bureaux et d’un tableau noir. Dans ces C.L.A.S.S.E.S., tout était prévu pour que les Mutants soient obligés de lutter contre leur nouvelle nature. Quelques posters sordides rappelant l’importance de la « normalité » de l’homme décoraient tristement les murs, et les fenêtres ne donnaient que sur une cours en béton où poussaient difficilement quelques arbustes misérables. Les pauvres créatures restaient enfermées dans ces horribles salles toute la journée à regarder les mots qui s’inscrivaient tout seul à la craie sur le tableau. Parfois ils pouvaient descendre dans la cours, sagement, sans courir et sans faire de bruit. Mais ce petit instant de bonheur passé à ne rien faire au soleil ou sous la pluie ne durait pas longtemps et ils réintégraient rapidement leurs courts.
Il n’y avait pas de surveillants pour la simple et bonne raison qu’on n’avait pas trouvé de volontaires pour côtoyer ceux qu’on considérait comme des monstres. Mais ça n’avait pas beaucoup d’importance, les mutants avaient un naturel docile. Il suffisait de les installer dans un endroit confortable et on les retrouvait à la même place longtemps après.
Pour les mêmes raisons, il n’y avait pas de professeurs dans cette E.C.O.L.E.
Enfin, il n’y en avait pas jusqu’à ce qu’il s’en présente UN spontanément.
Venu d’on ne sait où et sans doute de nulle part, certainement également un Mutant, peut-être même le plus muté de tous, il arriva à l’E.C.O.L.E. par un beau matin d’automne, en retard, quelques instants avant l’heure de la récréation. Il entra sans frapper dans sa C.L.A.S.S.E., s’installa confortablement sur le bureau toujours vide proche du tableau et s’adressa aux Mutants :
« Bonjour bande de Moules, je m’appelle Xabounet et je suis votre nouveau Professeur. Que voulez vous faire aujourd’hui ? »
Les Mutants répondirent aussitôt tous en cœur.
« Rien ! Professeur Xabounet !»
« Ca tombe bien, moi non plus. Allez Hop, on commence tout de suite par un Devoir Sur Table »
Le Professeur s’allongea alors de tout son long sur le bureau et entama une sieste magistrale. Ses nouveaux élèves fascinés ne tardèrent pas à l’imiter et on n’entendit bientôt plus que le doux bruit de ronflements de bonheur. Même la sonnerie de la récré ne les réveilla pas.
Ainsi commença la première journée du Professeur Xabounet avec ceux qui allaient devenir ses disciples, des Mutants qui seraient bientôt prêts pour envahir et même conquérir le Monde sans rien faire, ou alors en jouant à la PSP.
Leurs noms, les X-Moules.
Leur devise, « Rien faire, c’est toujours mieux que rien ».
To be continue… de ne rien faire bien sûr…
Les gouvernements de toutes les nations prirent rapidement conscience de cette transformation qui touchait un nombre grandissant de leurs populations. Il fallait faire quelque chose, on ne pouvait pas rester comme ça à regarder l’espèce évoluer sans bouger. D’autant que les « non mutants » refusaient d’accepter ce changement surnaturel qui les effrayait. Les manifestations à l’encontre de ce bouleversement biologique étaient de plus en plus fréquentes et finissaient systématiquement en émeutes d’une extrême violence.
La décision fut unanime, il fallait isoler les Mutants et les placer dans des centres spécialisés où ils apprendraient à oublier et effacer leurs différences. Au pire, pour les cas jugés irréversibles, on pourrait tout simplement les y oublier, voir même de les y effacer.
On créa alors une E.C.O.L.E., un établissement regroupant les Mutants dans des pièces rectangulaires austères uniquement équipées de nombreux bureaux et d’un tableau noir. Dans ces C.L.A.S.S.E.S., tout était prévu pour que les Mutants soient obligés de lutter contre leur nouvelle nature. Quelques posters sordides rappelant l’importance de la « normalité » de l’homme décoraient tristement les murs, et les fenêtres ne donnaient que sur une cours en béton où poussaient difficilement quelques arbustes misérables. Les pauvres créatures restaient enfermées dans ces horribles salles toute la journée à regarder les mots qui s’inscrivaient tout seul à la craie sur le tableau. Parfois ils pouvaient descendre dans la cours, sagement, sans courir et sans faire de bruit. Mais ce petit instant de bonheur passé à ne rien faire au soleil ou sous la pluie ne durait pas longtemps et ils réintégraient rapidement leurs courts.
Il n’y avait pas de surveillants pour la simple et bonne raison qu’on n’avait pas trouvé de volontaires pour côtoyer ceux qu’on considérait comme des monstres. Mais ça n’avait pas beaucoup d’importance, les mutants avaient un naturel docile. Il suffisait de les installer dans un endroit confortable et on les retrouvait à la même place longtemps après.
Pour les mêmes raisons, il n’y avait pas de professeurs dans cette E.C.O.L.E.
Enfin, il n’y en avait pas jusqu’à ce qu’il s’en présente UN spontanément.
Venu d’on ne sait où et sans doute de nulle part, certainement également un Mutant, peut-être même le plus muté de tous, il arriva à l’E.C.O.L.E. par un beau matin d’automne, en retard, quelques instants avant l’heure de la récréation. Il entra sans frapper dans sa C.L.A.S.S.E., s’installa confortablement sur le bureau toujours vide proche du tableau et s’adressa aux Mutants :
« Bonjour bande de Moules, je m’appelle Xabounet et je suis votre nouveau Professeur. Que voulez vous faire aujourd’hui ? »
Les Mutants répondirent aussitôt tous en cœur.
« Rien ! Professeur Xabounet !»
« Ca tombe bien, moi non plus. Allez Hop, on commence tout de suite par un Devoir Sur Table »
Le Professeur s’allongea alors de tout son long sur le bureau et entama une sieste magistrale. Ses nouveaux élèves fascinés ne tardèrent pas à l’imiter et on n’entendit bientôt plus que le doux bruit de ronflements de bonheur. Même la sonnerie de la récré ne les réveilla pas.
Ainsi commença la première journée du Professeur Xabounet avec ceux qui allaient devenir ses disciples, des Mutants qui seraient bientôt prêts pour envahir et même conquérir le Monde sans rien faire, ou alors en jouant à la PSP.
Leurs noms, les X-Moules.
Leur devise, « Rien faire, c’est toujours mieux que rien ».
To be continue… de ne rien faire bien sûr…
11 mai 2009
Premiers pas sur la QuatrYème Planète
Ceux qui connaissent xabounet, connaissent forcément la Q4P, univers en formation tout droit sorti d'une lecture intensive du Lanfeust Mag et des Annales du Disque-Monde de Terry Pratchett, mais également d'une fréquentation régulière et presque active du forum Lanfeust (dit le fofo).Quelques lignes postées pour s'amuser, quelques posts motivants en réponse, mais aussi quelques dessins, et une... euh... longue aventure commençe :
Au tout début du commencement, l'Univers était entièrement vide, un immense rien.
Imaginez un peu, des années lumières de que dalle.
D’ailleurs, il n'y avait même pas de lumière.
Pas facile de s'amuser dans cet immense néant tout noir et l'Univers s'ennuyait ferme.
Il décida d'allumer la lumière.
Voilà, la première étoile de l'Univers était née. On la connaît aujourd'hui sous le nom d'Etoile Centrale, mais elle fût
tout d'abord surnommée l'étoile Amatela. C'est un grand comique l'Univers, si, si.
Le problème c’est que, éclairer du rien, c'est comme ne rien éclairer du tout, ça n'a aucun intérêt.
L'Univers réfléchit.
Il se gratta la... Euh rien… L'Univers ne se gratta rien. Il réfléchit, c'est tout.
Il eut l'idée de trois boules qui tourneraient autour de l'étoile. Ca ferait joli avec tout cet éclairage.
Quelques personnages dessus, un bon son et hop, fini l'ennui.
Oui, c'était ça l'idée.
Un peu de concentration et Troys planètes apparurent.
Sur la première, il installa les Dragons.
Sur la seconde, il installa les Trolls.
Sur la dernière, il installa les Humains.
Il décida que ces Planètes vivraient en parfaite harmonie avec leur nature, sans se soucier, ni même imaginer, que d'autres Planètes pouvaient exister, que d’autres races pouvaient les menacer.
Alors, on vit les Humains guerroyer, les Trolls massacrer et les Dragons brûler, en toute tranquillité, inconscients des dangers.
Mais, dans son inexpérience de la création de mondes, l'Univers avait oublié les Dieux. Et c'est pas bien ça d'oublier les Dieux.
Les Dieux mécontents décidèrent de se venger et prédirent qu'un jour :
Les Planètes de leurs trajectoires sortiront,
Troys, dans une seule direction,
Troys, dans une seule collision,
Troys, et une seule formeront.
Alors,
Sur la Quatryème Planète,
Humains, Trolls et Dragons se rencontreront,
Et les Dieux rigoleront.
La suite, bientôt, la fin, pas tout de suite.
